L’Echscholtzia (Pavot de Californie) contient 0,19% à 0,23% de californidine comme alcaloïde principal, moins d’allocryptopine, de protopine et d’eschscholtzine, et une grande diversité d’autres alcaloïdes et des traces de benzophénanthridines. Ces alcaloïdes exercent une légère activité narcotique.
Eschscholtzia contient également des glucosides flavonoïdiques comme le rutoside. Ces hétérosides flavonoïdiques jaunes assurent une meilleure perméabilité au niveau des vaisseaux capillaires, un renforcement des parois vasculaires et un effet spasmolytique. Le Pavot de Californie était souvent utilisé chez les enfants souffrant de troubles de sommeil dus aux crampes ou aux douleurs intestinales. L’Eschscholtzia raccourcit le temps d’endormissement chez les souris de manière significative et possède une activité sédative en combinaison avec un effet anxiolytique et spasmolytique.
La Passiflore possède une fraction d’alcaloïdes qui contient des harmanes: passiflorine, carboline, harmol, harmaline, etc. aux effets sédatives. Les bèta-carbolines s’attachent aux récepteurs benzodiazépines et influencent l’action du GABA. Les harmanes sont également des inhibiteurs-MAO ce qui leur attribuent un effet anti dépressif. Leur effet spasmolytique, vasodilatateur et hypotenseur sur les muscles lisses des intestins et des coronaires est dû aux blocage de l’ATP-ase et de l’influx de calcium. Les flavonoïdes avec de l’apigénine, lutéoline, vitexine et saponarine sont des fractions importantes avec des propriétés antispasmodiques, anti-inflammatoires et calmantes. Le maltol, un pyron-Y, réprime le SNC, introduit le sommeil, fait baisser les réflexes et est anticonvulsif.
L’Aubépine contient des flavonoïdes (hypéroside, rutoside, rhamnoside), des hétérosides (vitexol, saponarétol, orientol) aux effets coronodilatateurs, spasmolytiques, favorisant la circulation sanguine, renforçant le coeur, et ralentissant la pulsation cardiaque.
Les racines de la Valériane contiennent:
une huile essentielle (0,4 à 1,5%) avec de l’acétate, isovalérate de bornyle
des sesquiterpènes: valéranone, valéranal
des phénylpropaniques: ester isovalériane
des hydrocarbures sesquiterpènes: acide valérénique, acide hydroxyvalérénique, acide acétoxyvalérénique.
des hétérosides (0,5 à 2%): valépotriates; didrovaltrate, valtrate, isovaltrate, très lipophiles et thermolabiles. Elles sont détruites à plus de 40°. Une infusion froide est donc plus efficace qu’une tisane chaude.
une dizaine d’alcaloïdes (0,1%): valérianine, alpha-methyl-pyrrylcétone.
hydrates de carbone, acide gras, acides carboniques aliphatiques, acide carbonique de phénol, tyrosine, glutamine, alanine et GABA.
Le valéranone dans l’huile essentielle est anticonvulsif (épilepsie) et anti-ulcérogène (ulcère d’estomac), l’acide valérénique et l’alpha-méthyl-pyrrylcétone sont spasmolytiques, calmants, ralentissent la motilité et inhibent la décomposition du GABA.
Valépotriates agissent comme calmant, améliorent la qualité du sommeil (la phase REM n’est pas perturbé) et diminuent l’activité locomotrice.
Valérianine et alpha-méthyl-pyrrylcétone sont responsables de l’inhibition de la motilité, de la sédation et de l’effet hypotensif.
L’effet sédatif est dû pour 1/3 à l’huile essentielle et pour 2/3 aux valépotriates. Le point d’application est la ‘Formatio Reticularis’ est non le système limbique comme c’est le cas pour le Passiflora et les récepteurs GABA. La ‘Formatio Reticularis’ est un réseau neurogène diffus qui exerce le contrôle sur le niveau de vigilance, de la veille et du sommeil.
L’huile essentielle de la Lavande avec du linalol comme principe actif tient des vertus antiseptiques, diminue les crampes et cicatrise. L’huile exerce une action sur le système limbique (substantia reticularis) via le ‘nervus olfactorium’ et stimule le mésencéphale à produire des hormones neurosédatives.
Propriétés: calmantes, qui améliorent le sommeil et qui réduisent les tremblements et l’anxiété.